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La « guerre hybride » tombe à pic
Notes d’actualité, 18 mars, 2015
La dernière Lettre de la Représentation militaire de la France à l’UE aborde le concept de la « guerre hybride » (très en vogue à la suite de la crise russo-ukrainienne, comme si on venait de découvrir qu'une guerre se conduit sous des formes multiples, dans des dimensions à la fois militaires et civiles). La conclusion que l’on en tire est édifiante à plus d'un titre.
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Armes létales et « unité occidentale »
Notes d’actualité, 04 févr, 2015
Armer ou ne pas armer l’Ukraine ? Telle est la question suspendue comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des ministres de la défense de l’OTAN qui se retrouveront demain 5 février pour discuter de leur fameux « plan de réactivité ». Les uns et les autres ont commencé à poser leurs jalons à la veille de la réunion. Or il est impossible d’ignorer le potentiel de désordre, au sein du soi-disant Occident, que comporte cette interrogation sur d'éventuelles livraisons.
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L'Amérique piégée par ses propres « récits »
Notes d’actualité, 03 févr, 2015
Le discours américain au sujet des adversaires (réels ou potentiels) a toujours tendance à osciller entre deux extrêmes. Tantôt c'est l'exagération exponentielle de la menace, tantôt c'est le dénigrement complet et le mépris total. Ce qui fait la particularité de l'attitude US, c'est que pour souligner tel ou tel point, ils sont prêts à combiner les deux - un exercice pour le moins délicat. Pour preuve : interviewé sur CNN et parlant de la crise russo-ukrainienne, le président Obama vient de le rater avec fracas.
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Même la Shoah y passe…
Brèves, 27 janv, 2015
Parlant d’Histoire, force est de constater que l’indécence de certains dans le camp « occidental » a sans doute peu d’égal. Falsifier les faits historiques à des fins politiques est toujours une pratique douteuse. Mais de là à contaminer les commémorations de la libération d’Auschwitz, juste pour surfer davantage sur la vague antirusse, c’est se montrer à la fois inconscient, indigne et inculte.
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L'Alliance atlantique face à la crise ukrainienne (Bilan du sommet de l OTAN au pays de Galles)
Défense & Stratégie n°36, automne 2014 13 nov, 2014
Quelques extraits de l’article « L’Alliance atlantique face à la crise ukrainienne : la réatlantisation de l’Europe (Blian du sommet de l'OTAN au pays de Galles) », qui vient de paraître dans la Revue Défense & Stratégie.
« D’après le discours officiel, le sommet de 2014 de l’Alliance aurait « largement changé d’orientation » à la suite de la crise russo-ukrainienne. En réalité, chacune des supposées nouvelles orientations, chacun des soi-disant changements (tous liés, d’une manière ou d’une autre, au retour en force de la défense collective à travers l’article 5) n’est que la reprise de thèmes et la réaffirmation de priorités qui avaient été prévus depuis longtemps. »
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Joe le Sniper sur l'arrière-fond des sanctions européennes contre la Russie
Brèves, 10 oct, 2014
Le vice-président (VP) américain, fidèle à sa réputation de franc-parleur/gaffeur invétéré, a donc récemment admis (le 2 octobre, à l’université de Harvard) que c’est sous la pression des Etats-Unis que l’UE avait fini par adopter les sanctions contre la Russie. Ou comme dit l’inimitable Biden : « c’est vrai qu’ils ne voulaient pas le faire », « mais encore une fois, c’est le président des Etats-Unis qui a dû insister » auprès des Européens.
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OTAN/US : bases permanentes à l’Est ?
Notes d’actualité, 31 mai, 2014
Le ministre polonais des Affaires étrangères n’y va pas par quatre chemins. Dans un récent article du Spiegel allemand, sur l’insuffisante préparation de l’Alliance face à une hypothétique invasion russe, Radek Sikorski fait remarquer : « Il y a des bases au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, en Italie et en Turquie. Mais il n’y a aucune base là où on en a besoin ». En avant donc, pour des bases permanentes en Pologne et dans les Etats baltes. Après tout, quoi de mieux pour promouvoir la désescalade?
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Petites perles de la semaine écoulée - compilation des entrées Google+ (4 mai 2014)
Brèves, 04 mai, 2014
Industries d’armement
1. « L’Europe de la défense est dans un état épouvantable », observe le président d’Airbus Group, Tom Enders, devant le Conseil Atlantique. Merci à qui ? A M. Enders et compagnie (tant parmi les financiers-industriels que parmi les politiques). Ce sont eux qui nous avaient engagés dans la voie de l’érosion/transatlantisation en refusant obstinément d’instaurer la préférence européenne, et en faisant valoir, en Europe même, la consigne « Buy American ». Ou en « normalisant » les groupes d’armement (le terme désigne, dans le novlangue européen, l’éviction de l’Etat de l’entreprise et, avec lui, la négation, par principe, de toute considération politico-stratégique). Ou en cherchant à se déresponsabiliser toujours davantage sous couvert de « spécialisations » et de fusions en tout genre. Ou encore en jugeant que l’adjectif « européen » est un gros mot dont il convient de débarrasser EADS au plus vite, afin de ne pas compromettre ses mirobolantes chances en Amérique.
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Premières fissures dans la façade « occidentale »
Brèves, 29 avril, 2014
Certes, c'est le temps des propos grandiloquents sur l’unité de l’Occident. Certes, c’est aussi le temps des gestes rassurants entre membres de l’OTAN. Mais plus la crise ukrainienne dure, plus les alliés doivent se rendre compte que leur détermination n’est que du spectacle, au fond. Après avoir poussé ses amis européens vers la radicalisation et encouragé l’escalade, le président Obama a clairement fait savoir qu’il n’avait d’ailleurs nullement l’intention de faire intervenir ses soldats. Ce qui est fort sage. Mais laisse quand même la porte ouverte à une (très hypothétique) « pire des scénarii », dans lequel les Européens se retrouveraient seuls face à une Russie provoquée à outrance par les Etats-Unis.
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En une minute : l’impact de la crise ukrainienne sur l’OTAN
Brèves, 25 avril, 2014
L’Alliance joue quitte ou double sur le dossier russo-ukrainien. Soit elle réussit à paraître super-crédible ; dans ce cas, elle se retrouverait renforcée, pour ne pas dire bétonnée à tout jamais (et nous pourrions faire nos adieux à la défense européenne). Soit, c’est l’effet « l’heure de vérité » qui l’emporte (par la mise en évidence du caractère fictif des soi-disant garanties face à une crise réelle) ; ce qui viderait l’Alliance de sa substance et la précipiterait dans un état végétatif, sous respiration artificielle.
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Obama sur la corde raide, entre l'Europe et l'Asie
Notes d’actualité, 24 avril, 2014
C’est un vrai numéro d’équilibriste que le président Obama tente de réussir entre ses alliés en Europe d’un côté, et ceux en Asie de l’autre. Le voilà donc en pleine crise ukrainienne, parti faire une tournée pour rassurer ses partenaires asiatiques que le pivot vers eux existe bel et bien - le contraire du message que l’administration US s’efforce d'envoyer à ses alliés européens.
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Une « CECA de l’énergie », à la polonaise
Brèves, 23 avril, 2014
D’après le Premier ministre polonais, la dépendance excessive au gaz russe rend l’Europe faible et à la merci des prix fixés par la Russie. C’est même, précise-t-il, « le B-A BA de l’économie ». Il n’a pas tout à fait tort au départ. Toute dépendance excessive (et unilatérale) implique un retour de bâton, tôt ou tard. Mais au lieu de proposer sur le champ une CECA* de l’énergie, on aimerait bien voir M. Tusk appliquer sa science d’une manière à la fois plus rigoureuse et plus large, si possible.
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Petites perles de la semaine écoulée – compilation des entrées Google+ (13 avril 2014)
Brèves, 13 avril, 2014
Géopolitique
Dans le prochain numéro de Time, Robert D. Kaplan parle de « la revanche de la géographie ». Notamment en faisant le constat que « La géographie n’a pas disparu. L’élite globalisée – les universitaires, intellectuels, analystes des relations internationales, les patrons de fondations et les puissants du monde des affaires, de même que beaucoup de dirigeants occidentaux – ont pu largement l’avoir oubliée. Mais ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c’est la revanche de la géographie ».
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La Russie aurait-elle vraiment mal calculé ?
Brèves, 05 avril, 2014
Au vu de l’OTAN revivifiée, sous prétexte d’un nouveau « clear and present » danger, la question se pose inévitablement: le président Poutine se serait-il tiré une balle dans le pied ? Certainement pas. Quoi que l'on puisse penser du reste, il est difficile de croire que le pouvoir russe n’ait pas prévu la réaction de l’Alliance. C’était plus que prévisible – c’était évident. Pourquoi Moscou a donc pris le risque d’aller de l’avant avec un plan qui promettait, dès le départ, non seulement d'antagoniser mais aussi de ressouder l’Occident ?
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Crise en Crimée : l’OTAN saute sur l’opportunité
Notes d’actualité, 24 mars, 2014
Le Secrétaire général de l’Alliance atlantique a du mal à cacher son soulagement. Enfin, à la dernière minute, voici tombée du ciel la raison d’être tant recherchée pour l’OTAN post-Afghanistan. Face à l’ogre russe, vite, il faut se ranger en ordre de bataille. Peu importe si ça fait un peu réchauffé. L’essentiel, c’est que la crise en Ukraine devrait nous aider à en finir, une fois pour toutes, avec les hésitations et les états d’âme qui menaçaient, ces derniers temps, de remettre sérieusement en question l’avenir de « l’Alliance la plus réussie de l’Histoire ».
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Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes - une version particulière, taillée sur l’Ukraine
Brèves, 04 mars, 2014
Le « message fort » que le Secrétaire d’Etat Kerry entend faire passer lors de sa visite à Kiev, c’est que les Etats-Unis soutiennent « le peuple de l’Ukraine et la voix du peuple ukrainien ». Or son homologue russe eut beau jeu de brocarder (à la Conférence sur la sécurité à Munich en février), l’interprétation occidentale du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dans le cas de l'Ukraine. M. Lavrov faisait remarquer que « Le Secrétaire général de l'OTAN et mon ami, Anders Fogh Rasmussen, a également parlé de la nécessité de donner à l'Ukraine la liberté de choix. Cependant, nous nous souvenons tous comment en 2007, lors du sommet de l'OTAN ce choix de l’Ukraine a été politiquement préétabli. «
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Crise ukrainienne : petite mise au point préalable
Notes d’actualité, 03 mars, 2014
C'est ce qui s'appelle un timing parfait. Une mission d’information de l’Assemblée nationale vient de présenter les résultats de ses travaux au sujet de « la politique française et européenne vis-à-vis de la Russie ». Voici quelques extraits relatifs à l’Ukraine, tirés du Rapport d’information, et de l’audition des auteurs (Chantal Guittet et Thierry Mariani) qui s’en est suivie. En y ajoutant, sans surprise, une petite touche transatlantique.
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