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Pourquoi l'Amérique comprend mal le monde, de Paul R. Pillar (Note de lecture)
Note IVERIS 11 sept, 2016
A l’approche de la présidentielle US, il n’est sans doute pas inutile de méditer sur l’exceptionnelle continuité de la politique étrangère américaine, que ce soit entre George W. Bush et Barack Obama ou entre William (Bill) Clinton et Ronald Reagan. Certes, la première marque de la politique étrangère d’une grande puissance est toujours ses invariables, quels que soient les hommes et les circonstances. Cela étant dit, l’Amérique est un cas à part. Elle se caractérise à la fois par une vision déformée de son rapport avec le « reste du monde » et par une incapacité flagrante à corriger cette déformation initiale, qui découlent, toutes les deux, directement de sa géographie et de son histoire.
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L'Amérique piégée par ses propres « récits »
Notes d’actualité, 03 févr, 2015
Le discours américain au sujet des adversaires (réels ou potentiels) a toujours tendance à osciller entre deux extrêmes. Tantôt c'est l'exagération exponentielle de la menace, tantôt c'est le dénigrement complet et le mépris total. Ce qui fait la particularité de l'attitude US, c'est que pour souligner tel ou tel point, ils sont prêts à combiner les deux - un exercice pour le moins délicat. Pour preuve : interviewé sur CNN et parlant de la crise russo-ukrainienne, le président Obama vient de le rater avec fracas.
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Obama sur la corde raide, entre l'Europe et l'Asie
Notes d’actualité, 24 avril, 2014
C’est un vrai numéro d’équilibriste que le président Obama tente de réussir entre ses alliés en Europe d’un côté, et ceux en Asie de l’autre. Le voilà donc en pleine crise ukrainienne, parti faire une tournée pour rassurer ses partenaires asiatiques que le pivot vers eux existe bel et bien - le contraire du message que l’administration US s’efforce d'envoyer à ses alliés européens.
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Analyse à chaud : Quadrennial Defense Review 2014
Notes d’actualité, 06 mars, 2014
Le voilà, le tout nouveau Quadrennial Defense Review du Pentagone, prêt à être disséqué par les alliés anxieux de voir s’ils sont toujours dans les bonnes grâces de Washington. De ce point de vue, le document est dans la droite lignée de la rhétorique-tactique des responsables US, telle qu’elle fut exposée lors de la Wehrkunde (Conférence sur la sécurité annuelle à Munich) de février dernier. L’Amérique y souffle le chaud (tout en fanfare) et le froid (en catimini). Convaincue, à juste titre, que c’est la meilleure manière de rendre les Européens toujours plus dociles.
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Vous avez dit armes chimiques ? – l’Amérique amnésique
Notes d’actualité, 06 sept, 2013
Inutile de répéter tout ce qui a mille fois été dit, à juste titre, sur la barbarie que constitue l’usage d’armes chimiques, et en particulier contre des populations civiles. Impossible, en même temps, de passer à côté de l’imposture des Etats-Unis quand ils dénoncent haut et fort une violation des sacro-saintes normes internationales aujourd’hui.
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Renseignement américain : les factures du « colosse »
Brèves, 30 aout, 2013
Les révélations du Washington Post sur le budget noir du renseignement US ont un double intérêt. D’une part ce que le journal confirme, de l’autre ce qu’il retient. La « position dominante » de la CIA est soulignée, en précisant que la croissance vertigineuse de ses dépenses a servi à « financer des prisons secrètes, un programme d’interrogation controversé, le déploiement de drones tueurs » etc. Le constat est sec : « l’agence s’est transformée d’un service d’espionnage qui peine à sortir de la guerre froide, en une force paramilitaire ». Avec un budget de 2,6 milliards de dollars dédié aux seules opérations secrètes. Les documents confirment également la sur-technologisation du renseignement américain : « la dépendance par rapport aux systèmes de surveillance high-tech s’est encore accentuée pour combler les lacunes du renseignement humain ».
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