30 aout, 2013
Brève
Hajnalka Vincze
Brève
Les révélations du Washington Post sur le budget noir du renseignement US ont un double intérêt. D’une part ce que le journal confirme, de l’autre ce qu’il retient. La « position dominante » de la CIA est soulignée, en précisant que la croissance vertigineuse de ses dépenses a servi à « financer des prisons secrètes, un programme d’interrogation controversé, le déploiement de drones tueurs » etc. Le constat est sec : « l’agence s’est transformée d’un service d’espionnage qui peine à sortir de la guerre froide, en une force paramilitaire ». Avec un budget de 2,6 milliards de dollars dédié aux seules opérations secrètes. Les documents confirment également la sur-technologisation du renseignement américain : « la dépendance par rapport aux systèmes de surveillance high-tech s’est encore accentuée pour combler les lacunes du renseignement humain ».
Le journal admet avoir retenu des informations sur des « détails sensibles » ; et, sans surprise, parmi les cibles à surveiller, on n’y trouve aucune mention des alliés européens. Pour rappel, en 2009, le directeur du renseignement national US avait reconnu que ses services ont également pour mission de « comprendre la dynamique des problèmes de sécurité européenne y compris les actions de nos alliés et amis, de façon à bâtir une politique qui soutiendra les objectifs américains ». Par le biais, entre autres, de taupes: autrement dit, des « membres de gouvernement et d'influents leaders privés qui partagent les ambitions américaines pour l'avenir et qui veulent travailler ensemble pour le bien commun », alors que leurs pays, « amis traditionnels des Etats-Unis », « sont en désaccord avec certaines politiques américaines concernant des sujets et des pays spécifiques ».
Le journal admet avoir retenu des informations sur des « détails sensibles » ; et, sans surprise, parmi les cibles à surveiller, on n’y trouve aucune mention des alliés européens. Pour rappel, en 2009, le directeur du renseignement national US avait reconnu que ses services ont également pour mission de « comprendre la dynamique des problèmes de sécurité européenne y compris les actions de nos alliés et amis, de façon à bâtir une politique qui soutiendra les objectifs américains ». Par le biais, entre autres, de taupes: autrement dit, des « membres de gouvernement et d'influents leaders privés qui partagent les ambitions américaines pour l'avenir et qui veulent travailler ensemble pour le bien commun », alors que leurs pays, « amis traditionnels des Etats-Unis », « sont en désaccord avec certaines politiques américaines concernant des sujets et des pays spécifiques ».
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politique américaine, renseignement