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A la réunion de l’OTAN, bon courage pour parler de renseignement
Notes d’actualité, 24 juin, 2015
L’ambiance n'est pas assurée, pour la réunion ministérielle de l’Alliance atlantique aujourd'hui. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la démonstration prévue de la parfaite unité transatlantique est quelque peu entachée par les toutes récentes révélations de Wikileaks sur l’espionnage américain contre trois présidents de la République successifs. L’actuel chef de l’Etat y compris.
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Petites perles de la semaine écoulée (10 novembre 2013) - compilation des entrées Google+
Brèves, 10 nov, 2013
NSA/Europe
1. L'ambassade britannique à Berlin écoute les conversations des Allemands. Ajoutons juste deux précisions au sujet de la coopération des « Cinq yeux », au nom de laquelle le Royaume-Uni espionne, pour le compte des Etats-Unis, ses partenaires européens. Primo, dans le système Echelon (le réseau d’interception des communications opéré depuis des décennies par les cinq pays anglophones UK, USA, Canada, la Nouvelle Zélande et l’Australie), le monde entier est divisé en zones de responsabilité géographique. Et Londres y a la charge de surveiller l’Europe, proximité oblige.
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Petites perles de la semaine écoulée (3 novembre 2013) - compilation des entrées Google+
Brèves, 03 nov, 2013
NSA/Europe
1. Berlin, nid d’espions US. Visiblement, la Chancelière devient susceptible quand on touche à son portable. Pour rappel : jusqu’à la nouvelle que son « instrument de puissance » favori pourrait être surveillé par la NSA, Mme Merkel avait fait profil bas. Elle ne s’était pas offusquée outre mesure en apprenant cet été que ses compatriotes furent massivement écoutés par les services US, ni ne s’était montrée vraiment compatissante quand son partenaire français s’offusquait il y a une semaine. Mais tout ça, c’était avant l’affaire du portable. Depuis, elle n’arrête pas de s’indigner à tout va. Compte tenu des dernières précisions, elle aura encore de quoi.
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NSA/Europe: Ordre dans le désordre
Theatrum Belli 31 oct, 2013
Ces derniers jours, l’enchaînement d’accusations, de suspicions, de démentis et de révélations à répétition fait que l’on a l’impression d’être devant une affaire aussi complexe qu’impénétrable. Alors qu’au fond elle est plutôt simple. S’y superposent, en réalité, deux affaires. Celle du transfert de données vers l’Amérique par des pays européens, dans le cadre de leurs accords bilatéraux de coopération avec Washington en matière de renseignement. Et celle de la surveillance/espionnage que mènent les Etats-Unis pour leur propre compte, contre ces mêmes pays européens.
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NSA/Europe: Cela commence à devenir intéressant…
Brèves, 30 oct, 2013
Les Etats-Unis accusent carrément de mensonge (délibéré ou par omission, c'est selon) les dirigeants européens. Responsables à l’origine des fuites Snowden/NSA, les Américains n’ont même pas été capables de jouer le jeu pendant quelques semaines, encaisser les pseudo-coups diplomatiques (des protestations sans conséquence, venues des capitales du vieux continent) et attendre tranquillement que ça passe.
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Quand le bât commence à blesser... (espionnage par la NSA en France)
Brèves, 22 oct, 2013
L’argument-constat selon lequel « de toute façon, tout le monde espionne tout le monde » tombe complètement à côté de la plaque. Nous le savons déjà, le problème n’est pas là. L’utilité de telles affaires (scandale NSA/Snowden aujourd’hui, les câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks en décembre 2010) n’est pas de nous révéler quelque chose d’absolument inouï. Au contraire, elles mettent la lumière sur ce qui est l’évidence même. A savoir que nos rapports avec l’Amérique sont basés sur la bonne vieille logique des relations d'Etat à Etat. Autrement dit sur la Realpolitik.
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Lectures de la semaine (25 août 2013)
Brèves, 25 aout, 2013
Les fidèles Britanniques ont eu droit à un énième camouflet de la part de leurs « cousins » d’outre-Atlantique, cette fois-ci sous la forme d’une petite pique du porte-parole de la Maison Blanche qui a publiquement pris ses distances avec les autorités du Royaume-Uni. En affirmant, sans rire, à propos de la destruction des disques durs du journal Guardian contenant les fuites sur les programmes de surveillance UK-US (Tempora/PRISM), qu’il « est difficile d’imaginer un scénario dans lequel ce serait approprié ».
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