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Derrière les jérémiades sans fin sur la « perte » du Royaume-Uni, en réalité beaucoup s’en réjouissent, qui pour une raison, qui pour une autre. Les avocats de l’Europe fédérale pensent que la voie est dégagée, maintenant que l’ennemi juré de toute idée de mise en commun (approfondissement de l’intégration) se trouve écarté du jeu pour de bon. Les chantres d’une Europe indépendante – laquelle dépendrait moins de l’Amérique – observent d’un sourire narquois le départ du « cheval de Troie » des Etats-Unis, croyant que leur moment est enfin venu : sans Londres, l’éternel torpilleur de toute initiative politique ou militaire de l’Union, l’Europe pourrait devenir elle aussi un des pôles de puissance du monde. De tels raisonnements ne sont pas complètement sans fondement – mais c’est sans compter avec les déchirements internes des Vingt-Sept restants.
(Crédit photo: Reuters)
Dans l’esprit, toujours présent
Travail de sape depuis l’extérieur
Face-à-face franco-allemand
La fin, certes, mais la fin de quoi ?
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