Analyse and essay
A l’ombre de la course technologique qui s’accélère à toute vitesse, principalement entre Chinois et Américains, les premières phrases d’une nouvelle de science-fiction d’Arthur C. Clarke, publiée en 1951 sous le titre de Supériorité, interpellent. Le narrateur, l’ancien commandant en chef d’une armée vaincue par un adversaire a priori plus faible, raconte : « La cause profonde de notre défaite est extrêmement simple. Un seul facteur a été déterminant : la science inférieure de nos ennemis. Je dis bien la science i n f é r i e u r e de nos ennemis. » Au fil de son récit, il s’avère que ce n’est pas la technologie supérieure en soi qui est à l’origine de leurs malheurs, mais l’hubris des humains qu’une telle supériorité suscite. Difficile, pour le lecteur d’aujourd’hui, de ne pas y déceler des analogies.
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