Etude et analyse
Qui peut oublier cette scène surréaliste d’une fin de dîner de l’OTAN en mai 2015 à Antaliya, où à l’invitation du ministre des Affaires étrangères turc, hôte de l’événement, des responsables de l’Alliance et de ses Etats membres entonnent tous ensemble, bras dessus bras dessous, le tube de Michael Jackson et de Lionel Richie : « We are the world » ? Deux ans plus tard, lors d’un exercice OTAN en Norvège, l’ambiance est beaucoup plus morose. Les quarante militaires turcs y participant viennent d’être retirés, à effet immédiat, par leur gouvernement. La cause ? Suite aux initiatives individuelles d’un technicien et d’un officier norvégien, l’image d’Atatürk (fondateur de la République de Turquie) fut projetée comme cible ennemi, et de faux messages au nom du président Erdogan ont été diffusés sur les réseaux sociaux internes de l’OTAN.
(Crédit Photo: Hurriyet Daily News)
L’utilité multiforme de l’allié turc
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