Accord avec l'Iran: le bouclier toujours d'actualité (Otan). Panique à bord. Enfin pas tout à fait, puisque l’Alliance a déjà ses éléments de langage tout prêts. Que le bouclier antimissile US/OTAN soit privé d’ennemi suite à l’accord avec l’Iran ? Jamais ! Il aura fallu de longues années pour « l’imposer aux Européens réticents » (les mots sont d’un ancien ambassadeur US à l’OTAN).
L’Europe perd confiance en Obama; d’après un article dans Wall Street Journal, signé par l’ancien rédacteur en chef d’International Herald Tribune. Plein de citations et de détails croustillants, l’article n’en est pas moins « truqué » subtilement. Sans doute le prix à payer pour rester dans le politiquement correct, tout en critiquant notre grand allié américain. N'empêche.
1. Bonjour l’embarras. Qu’il existe une coopération en matière de renseignement avec les uns et les autres, c’est normal. Par contre, s’y engager en position de sous-traitant pour le club d’élite anglo-saxon Five Eyes (UK, USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande), c’est déjà plus gênant. Surtout que c’est dans ce cadre que les informations faisant perdre des marchés de plusieurs milliards aux fleurons de notre industrie se transmettent régulièrement vers les Etats-Unis.
L’appareil de défense français est sous la double tutelle de l’Otan et des Etats-Unis.Le compte-rendu commenté de Christian Harbulot (sur le colloque abordant l’épineuse question de l’avenir de l’industrie de défense française) est une vraie petite perle. Il serait difficile de ne pas y ajouter une remarque quand même. « La France n’a plus les moyens de son autonomie stratégique », selon le général Vincent Desportes. En réalité, c’est plus grave encore. Elle semble surtout ne plus en avoir l’ambition.
Hard-up RAF flies second-hand spy planes in US colours. L'ultime plaisanterie: les anciens-nouveaux avions d'espionnage britanniques voleront sous les couleurs de l'US Air Force. Après l'affaire Snowden qui a mis en évidence à quel point les renseignements électroniques de Sa Majesté fonctionnent, dans la pratique, comme une filiale financée et dirigée par l'Amérique, il fallait le faire. A quand le remplacement de "Union Jack" par "Stars and Stripes", pour réaliser des économies d'échelle?